Femmes de Priére pour la Paix et le Dévéloppement
Courants de femmes : Femmes et initiatives locales de développement
Le projet de cette association consiste à promouvoir les actions locales des Ong ou des associations de l’Ouest-Africain en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes. Dans un second temps, l’association cherche à sensibiliser les populations occidentales à la situation des femmes d’Afrique de l’Ouest mais aussi aux différentes initiatives locales existantes.
Les femmes africaines, espoir et moteur du développement
Les femmes peuvent jouer le rôle de moteur du développement de l’Afrique sub-saharienne. En effet, les nombreux succès dans la mise en place de tontines ou de systèmes de micro-crédit à l’endroit des femmes africaines démontrent leur fiabilité et leur sens des responsabilités économiques et sociales. Les femmes s’investissent souvent davantage que les hommes dans les secteurs clés du développement que sont l’éducation et la santé.
Mais les femmes ne peuvent avoir ce rôle positif dans le champ économique et social que si leurs droits et libertés fondamentaux ne sont pas bafoués. La reconnaissance des droits des femmes va de pair avec une plus grande autonomie économique et sociale. Or ces deux conditions du développement par et pour les femmes ne sont généralement pas réunies : leurs libertés et leurs capacités d’innovation économique et sociale sont bien souvent étouffées par des pesanteurs socio-culturelles et le manque de moyens financiers. Conscientes du fait que le rôle moteur des femmes est indissociable de la place sociale et du respect qu’elles se voient accorder, les associations de promotion féminine se mobilisent pour faire valoir les droits des femmes et les aider à améliorer leurs conditions de vie.
Une occasion à saisir : les nouvelles technologies
Les Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication (NTIC) constituent une condition et une chance pour le développement en Afrique. La plupart des gouvernements des pays d’Afrique de l’Ouest ont entrepris des programmes de diffusion des technologies de communication dans les villes afin de réduire la fracture numérique entre le Nord et le Sud. Et ces pays feront vraisemblablement un saut dans la communication numérique, sans avoir connu la longue étape de généralisation des réseaux de téléphonie. Les initiatives de plusieurs dirigeants africains pour instaurer un "fonds de solidarité numérique" témoignent de cette volonté (lire l’interview du président sénégalais Abdoulaye Wade).
Permettre aux populations d’avoir un rapport simple et facile avec ces nouvelles technologies est en soi un projet de développement : en plus d’une ouverture sur le monde, l’utilisation d’Internet permet la mise en place de projets de plus grande ampleur, l’implication d’un plus grand nombre d’acteurs, la possibilité de faire connaître des initiatives auprès d’un large public... Ceci vaut naturellement pour les initiatives économiques comme pour les actions d’information, d’éducation ou de formation..
Renforcer la société civile africaine, clé de l’émergence d’une conscience politique et du dialogue Nord-Sud
Le manque de visibilité et la faiblesse des moyens d’action qui caractérisent la société civile ouest-africaine sont des obstacles au processus de démocratisation et aux possibilités de dialogue et d’entraide entre les populations. Si les solidarités traditionnelles et les réseaux d’assistance, essentiellement locaux et familiaux, sont très développés, les organisations de la société civile d’envergure nationale et qui pèsent réellement sur les décisions publiques sont plus rares, d’où une difficile prise de conscience des droits et capacités de la population.
Ce manque de visibilité de la société civile rend également difficiles les échanges Nord-Sud et la compréhension mutuelle des populations. En l’état actuel des choses, les actions occidentales d’encouragement au développement passent rarement par un dialogue direct et suivi avec les populations concernées. Il en résulte trop souvent une méconnaissance de la réalité des difficultés que peuvent connaître ces populations, et une difficile évaluation de leurs besoins ainsi que de leurs possibilités.
C’est pourquoi Courants de Femmes entend soutenir les associations locales de promotion féminine, forces motrices de la société civile.
Les femmes peuvent jouer le rôle de moteur du développement de l’Afrique sub-saharienne. En effet, les nombreux succès dans la mise en place de tontines ou de systèmes de micro-crédit à l’endroit des femmes africaines démontrent leur fiabilité et leur sens des responsabilités économiques et sociales. Les femmes s’investissent souvent davantage que les hommes dans les secteurs clés du développement que sont l'éducation et la santé.
Mais les femmes ne peuvent avoir ce rôle positif dans le champ économique et social que si leurs droits et libertés fondamentaux ne sont pas bafoués. La reconnaissance des droits des femmes va de pair avec une plus grande autonomie économique et sociale. Or ces deux conditions du développement par et pour les femmes ne sont généralement pas réunies : leurs libertés et leurs capacités d'innovation économique et sociale sont bien souvent étouffées par des pesanteurs socio-culturelles et le manque de moyens financiers. Conscientes du fait que le rôle moteur des femmes est indissociable de la place sociale et du respect qu'elles se voient accorder, les associations de promotion féminine se mobilisent pour faire valoir les droits des femmes et les aider à améliorer leurs conditions de vie.
Les Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication (NTIC) constituent une condition et une chance pour le développement en Afrique. La plupart des gouvernements des pays d’Afrique de l’Ouest ont entrepris des programmes de diffusion des technologies de communication dans les villes afin de réduire la fracture numérique entre le Nord et le Sud. Et ces pays feront vraisemblablement un saut dans la communication numérique, sans avoir connu la longue étape de généralisation des réseaux de téléphonie. Les initiatives de plusieurs dirigeants africains pour instaurer un "fonds de solidarité numérique" témoignent de cette volonté).
Permettre aux populations d’avoir un rapport simple et facile avec ces nouvelles technologies est en soi un projet de développement : en plus d’une ouverture sur le monde, l’utilisation d’Internet permet la mise en place de projets de plus grande ampleur, l’implication d’un plus grand nombre d’acteurs, la possibilité de faire connaître des initiatives auprès d’un large public... Ceci vaut naturellement pour les initiatives économiques comme pour les actions d’information, d’éducation ou de formation..
Le manque de visibilité et la faiblesse des moyens d’action qui caractérisent la société civile ouest-africaine sont des obstacles au processus de démocratisation et aux possibilités de dialogue et d’entraide entre les populations. Si les solidarités traditionnelles et les réseaux d’assistance, essentiellement locaux et familiaux, sont très développés, les organisations de la société civile d'envergure nationale et qui pèsent réellement sur les décisions publiques sont plus rares, d'où une difficile prise de conscience des droits et capacités de la population.
Ce manque de visibilité de la société civile rend également difficiles les échanges Nord-Sud et la compréhension mutuelle des populations. En l’état actuel des choses, les actions occidentales d’encouragement au développement passent rarement par un dialogue direct et suivi avec les populations concernées. Il en résulte trop souvent une méconnaissance de la réalité des difficultés que peuvent connaître ces populations, et une difficile évaluation de leurs besoins ainsi que de leurs possibilités.
C’est pourquoi Courants de Femmes entend soutenir les associations locales de promotion féminine, forces motrices de la société civile.